Napoli Sognate
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Sofia Tizzani dans la carrière

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Sofia Tizzani
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MessageSujet: Sofia Tizzani dans la carrière Sofia Tizzani dans la carrière EmptySam 13 Mai - 18:23

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Sofia Tizzani
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MessageSujet: Re: Sofia Tizzani dans la carrière Sofia Tizzani dans la carrière EmptySam 13 Mai - 21:58



C'est pas si mal


Accompagnées par le chant de quelques oiseaux mélomanes, nous arrivâmes toutes deux à la carrière pour faire notre première séance d’obstacle qui je l’espérais se passerait aussi bien que notre première séance sur le plat. La prometteuse Anglo arabe m’inspirait quelques espoirs fantaisistes et quelques rêves farfelus que j’espérais secrètement réalisables.

Je menais Shiny au milieu de la carrière et laissait les rênes sur son encolure. Je ressanglais alors de deux trous, ayant très peu sanglé au box. Je descendais ensuite les étriers puis saisissais son antérieur gauche pour le tirer doucement vers moi afin de dégager sa peau du passage de la sangle et répétais la même opération avec son antérieur droit. La belle grise ne bougeait pas d’un poil, trop passionnée par les gazouillis des volatiles alentours qu’elle écoutait avec la plus grande des attentions. Je prenais alors les rênes dans ma main gauche et posais ma main droite sur le troussequin de la selle avant de mettre le pied gauche à l’étrier et de me mettre en selle avec le plus de souplesse possible. Même si la tâche me restait encore difficile, j’étais convaincue que je finirai par m’habituer à la belle taille de la jument et que bientôt mon modeste mètre soixante-trois ne serait plus même un infime obstacle à me hisser sur la grande anglo arabe.

Shiny se mit alors à marcher d’elle-même, calmement, découvrant son environnement. Bien que je fus à ce moment-là occupée à raccourcir mes étriers, je la laissais faire, tout de même capable de gérer quelques réglages sur un cheval au pas. Une fois mes étriers à la bonne et surtout à la même longueur, je reprenais les rênes en main sans pour autant n’imposer aucune tension à la jument. Je lui faisais faire quelques grands cercles au pas aux deux mains afin qu’elle comprenne qu’elle allait un peu travailler. Pendant un instant, je me sentis bien bête de ne pas avoir monté de parcours ou d’exercice. Je regardais alors la disposition des obstacles déjà en place ainsi que leur hauteur pour savoir si j’allais devoir descendre de cheval. Il n’y avait que quatre obstacles montés, un saut de puce à environ trente centimètres de haut qui me semblait un peu étroit pour l’amplitude d’une jument aussi grande que Shiny et deux verticaux d’environ une cinquantaine de centimètres. Tout cela ne m’inspirant guère, je décidais de détendre la jument, ce après quoi j’aménagerai autre chose, plus adéquat pour une séance de découverte.

Je demandais alors le trot à la jument qu’elle prit immédiatement, se mouvant avec souplesse et légèreté. Cependant, l’allure était un peu trop rassemblée à mon goût, suite à quoi je serrais à nouveau les mollets pour lui demander plus d’énergie et plus d’impulsion. Son allure se fit alors plus allongée mais surtout plus bondissante, cette réactivité me surprenant quelques peu. Je m’accommodais alors à cette nouvelle cadence, m’enlevant de manière plus fréquente et plus énergique afin de mieux suivre son allure volontaire et rebondie. Nous fîmes de nombreux cercles et huit de chiffre afin d’assouplir la jument aux deux mains. Je prenais plus de contact avec la bouche afin de l’inciter à relever un peu la tête et me redressais pour faire basculer son équilibre du milieu de son corps à ses hanches, espérant la voir se verticaliser. Shiny changea effectivement d’attitude mais elle ne manqua pas de se durcir dans la bouche. Je tentais un contact discontinu qui ne fit qu’atténuer la gêne pour nous deux sans pour autant la faire disparaître. Je pensais alors à contacter la monitrice de saut d’obstacle présente à Napoli Sognate, elle pourrait certainement me donner son avis sur ce problème qui risquait de compromettre notre entente au travail si nous ne le réglions pas. Pour l’instant, je pensais à un changement d’embouchure mais par expérience, le passage à un bridon son embouchure ou à un hackamore me semblait être une solution plus durable bien qu’elle nécessite un temps d’apprentissage et d’adaptation autant pour le cheval que pour le cavalier.

Je tentais alors de conserver un contact global sans pour autant devoir batailler avec la jument, chose qui fut relativement délicate afin de ne froisser personne pour la suite de la séance. Je lui demandais alors le galop à main gauche sur un large cercle, usant de mon assise et de mon poids du corps pour la pousser à conserver un équilibre sans avoir à agir de trop avec mes mains. Après une dizaine de foulées, je la repassais au trot et lui redemandais à nouveau le galop. Ses allures étaient amples et souples, me ravissant et surtout m’évitant le désagréable et trop connu « Tape-cul » dans la selle. Je lui demandais de repasser dans l’allure inférieure et changeais de main, ne souhaitant pour le moment pas tenter d’exercices tels que celui du changement de pieds avant d’avoir réglé ce fameux souci de bouche. Une fois à main droite, je reculais ma jambe gauche et rien qu’en poussant avec mon bassin elle partit à nouveau au galop, se verticalisant assez pour que j’en sois satisfaite. Je lui faisais à nouveau faire une transition galop-trot puis trot-galop avant de la remettre au pas. Cette détente courte au trois allures me semblait amplement suffisante pour aller sauter une petite barre, encore fallait-il que je l’installe…

J’arrêtais alors Shiny et descendais d’un  bond de son dos. Je l’amenais à l’entrée de la carrière et l’attachais à la barrière pour éviter d’avoir un équidé en liberté pouvant potentiellement faire des bêtises. Elle baissa alors la tête pour gouter à l’herbe verte et grasse qui bordait la carrière, me rassurant déjà. J’aménageais alors le saut de puce en double et mettais volontairement une distance légèrement ambiguë qui puisse faire trois grandes foulées ou quatre plus rassemblées. Je baissais également un des verticaux à environ une trentaine de centimètres et transformais l’autre en une petite croix. Je prenais soins d’installer un barre d’appel devant chacun des obstacles afin d’aider un maximum la jolie grise dans son effort et sa réflexion.

Spoiler:

Je revenais alors vers ma belle et la détachais de la barrière avant de remonter sur son dos. L’effort me parut presque facile maintenant que j’étais échauffée et je m’en félicitais bien volontiers. Je la remettais un peu en route en faisant un tour de carrière au trot, privilégiant une cadence active pour qu’elle se remette dans l’optique d’un travail sérieux et qu’elle se concentre. Je l’emmenais ensuite à main droite en passant bien dans le fond de la carrière sur la petite croix dans un trot plus rassemblé mais avec toujours une bonne impulsion. Elle la passa comme une simple formalité, visiblement contente que je ne touche pas à sa bouche pour le moment. Elle prit le galop en passant l’obstacle et je lui faisais faire une courbe autour d’un des obstacles du double, le plus proche de l’entrée de la carrière pour venir sauter la croix cette fois ci au petit galop et à main gauche. Elle la passa à nouveau tranquillement, sans se presser, répondant à mes jambes serrées en conservant une vitesse et une énergie constantes.
Je la faisais alors repasser au trot et l’emmenais vers le petit vertical à main gauche. L’obstacle étant en sortie de courbe et la jument anticipant la courbe suivante, elle sauta de biais, suivant le tracé d’un cercle parfait. Je lui demandais alors quelques foulées droites, le but initial étant de sauter dans la rectitude pour lui expliquer un peu mieux ce que je souhaitais. Nous revenions alors sur le vertical à main droite cette fois ci et au petit galop. Elle le sauta bien plus droit bien que sa tête se tournait naturellement vers la droite, anticipant la courbe qui suivait le passage de l’obstacle telle une bonne et expérimentée jument de sport.
Je la félicitais et la repassais au pas pour qu’elle puisse souffler un peu après cet enchaînement de petits efforts. Je ne la laissais cependant pas étendre totalement son encolure pour ne pas qu’elle croit que la séance était finie. J’en profitais pour tenter de ressentir son pas et enlevais mes étriers quelques minutes pour redescendre correctement mes jambes. Je décrivais de petits cercles avec mes pieds, étirant mes chevilles puis les replaçais dans les étriers avant de remonter gentiment sur mes rênes. Shiny se redressa instantanément, comprenant que la pause était terminée. Je lui demandais alors le petit galop afin d’aller sur le double à main gauche. En se dirigeant ainsi vers l’entrée de la carrière et donc la potentielle sortie, je prenais soin de me redresser pour ne pas que la jument ne m’échappe, déterminée à caler mes quatre foulées. Elle passa donc le premier, le geste un peu pressé mais n’allongeant pas pour autant ses foulées, et bien équilibrée, elle réussit à mettre ses quatre foulées et sauta le second obstacle avec aisance. Je flattais son encolure et la repassais au trot pour faire un cercle. Il était vrai que ce n’était pas la hauteur qui aurait pu la gêner et que Shiny était une jument-professeur mais j’étais tout de même très fière de cette séance.
Dans un élan d’optimisme et d’énergie, je la faisais partir au galop à droite, cette fois ci avec plus d’amplitude, cadence dans laquelle elle ne manqua pas d’engager fort ses postérieurs. Nous passions alors le premier obstacle du double en allant vers le fond de la carrière de manière énergique. La jument prit une longue mais la hauteur étant ridiculement basse, cela ne gêna en rien le reste de son geste et sa réception. Je me rasseyais immédiatement dans la selle pour encourager la jument à aller vers l’avant et l’aider à caser trois belles foulées amples. Elle allongea alors son amplitude, m’offrant un superbe petit saut sur le second obstacle. Je la laissais encore galoper quelques foulées à la réception et la félicitais, tout sourire. Je la laissai ensuite repasser au pas et l’arrêtais pour descendre rapidement. Je désanglais de trois trous et la ramenais à l’écurie, fière d’elle et puis aussi un peu de moi après tout.




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Ariel J. Crawford
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MessageSujet: Re: Sofia Tizzani dans la carrière Sofia Tizzani dans la carrière EmptySam 13 Mai - 23:49

Super résumé que j'ai adoré lire ! Très complet avec une bonne progression, Sofia sait comment s'y prendre et Shiny le ressent parfaitement. Les deux font vraiment une très bonne paire et il y a un travail très intéressant. J'ai vraiment hâte de voir la suite. Sofia Tizzani dans la carrière 353146367

→ +17 saut
→ +9 dressage

→ +9 maniabilité
→ +9 obéissance

→ +5% usure des fers
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