Temps mort
Je descendais la côte menant au pré avec empressement, j'avais laissé la grise au pré toute la journée, en plus de la nuit qui venait de s'écouler. Il était bien l'heure du gouter, le temps était agréable et la température commençait à descendre progressivement.
Quand j'eus finis de dévalé la pente, je me postais à l'entrée du pré et regarda au loin ; j'aperçus la Belle au pré, elle était plutôt sale, mais c'était raisonnable. Je pris en main mon licol bleu délavé en que j'avais laissé ici la veille.
Prudemment je rentrais dans son espace vital, Je m'avançais vers elle avec mes friandises bien gardées au chaud dans ma poche. Je dus marcher pour enfin l'atteindre, puisqu'elle s'était placée au fond des champs verdoyant. Je m'approchais d'elle à l'allure la plus lente possible «
Hé, bonjour Bageerah… ». Elle posa son regard ambré sur moi, les yeux remplit d'une malice que je pouvais deviner, elle contracta ces muscle et partit à ça plus vive allure vers le centre du pré, où elle s'arrêta et se tourna vers moi.
Je devinais qu'une partie de jeu allait commencer, le fameux « attrape-moi si tu peux ». Je souriais doucement et me dirigea à sa suite, elle se trouvait en face de moi je pouvais presque la toucher, lorsqu'elle recommença son petit cinéma. Je me clouais sur place. Finalement, elle n'exerçait que quelques mètres cette fois-ci. Je pris une friandise et avança en sa direction, la friandise à vue d'œil. Elle parut hésiter puis à son tour se planta sur place.
Je pus alors enfin lui faire enfiler son licol, m'ayant assez approché d'elle «
C'est bien ma Belle. ». Je soufflais et lui donnai la friandise. Nous sortîmes du pré la jument me suivant, pleine d'entrain et de bonne volonté, enfin de ce qui paraissait l'être.
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